25

nov.

2021

16

déc.

2021

De 15:15 à 16:30

Cafés cultures SIANA : Les Cultures numériques c’est notre affaire !

Inspiré des cafés-philo, nous vous proposons des discussions organisées et conviviales autour des enjeux du numérique ; artistes ou universitaires vous soumettront leurs réflexions sur l’ambivalence des cultures numériques et débattrons avec vous de leurs atouts et de leurs pièges.

# Intranet , Université , Enseignants-chercheurs - Étudiants - Personnel de l'université

Ces cafés Cultures auront lieu les jeudis après-midi, de 15h15 à 16h30 à l’Université d’Évry, en parallèle de nos expositions La Ligne Rouge et Paysages Immatériels, et s’achèveront par un temps de restauration amical.

Programme

Jeudi 25 novembre

Technologies numériques et principes écologiques sont-ils compatibles ?

Dans le cadre de la journée « NEC, Numérique En Commun », une conférence interactive proposée par :

  • Anne-Laure Ligozat, Chargée de mission DD&RS de l’ENSIIE, Référente DD du LIMSI (Université Paris-Saclay)
  • Hacène Cherfi, chargé de mission Open data à l’agglomération Grand Paris Sud

Les nouvelles technologies, en dématérialisant les activités humaines, permettraient de réduire l’impact de la croissance sur la biosphère, voire, pour les plus enthousiastes, pourraient résoudre la crise environnementale.

Si le monde numérique semble virtuel, les nuisances, elles, sont pourtant bien réelles : que ce soit sur le plan énergétique ou par l’utilisation d’une quantité considérable de matières premières pour la fabrication des appareils électroniques, notamment des minerais précieux dont l’extraction provoque des conflits armés, ou encore par l’accroissement permanent de la masse de déchets d’équipements électroniques particulièrement polluants.

 

Amphi 150 - Bâtiment Maupertuis

Jeudi 2 décembre

Pour une approche sensible des données

Une rencontre avec Raphaëlle Kerbrat, artiste numérique, actuellement en thèse à l’ENSAD et au Centre des Matériaux de MINES ParisTech à Corbeil-Essonnes

Raphaëlle Kerbrat travaille sur le poids des données, et la matérialité du numérique autour de l’activité des flux informationnels, énergétiques et matériels prélevés au sein d’environnements numériques.

Cette rencontre proposera de révéler des processus de rematérialisation de données ; les participants seront invités à découvrir autour des phénomènes ou des énergies résiduelles induites par les usages des technologies numériques, pour les transposer dans les spectres du sensible.

Les dernières créations de Raphaëlle Kerbrat sont présentées à l’ANAS à Evry-Courcouronnes du 18/11 au 17/12, dans le cadre de son exposition « Paysages Immatériels »

 

salle O1NB02

Jeudi 9 décembre

Les atouts des FabLabs, la créativité et l’apprentissage basées sur les projets

Une rencontre avec Jérôme Mathé, maître de conférences en physique et initiateur/responsable du fablab l’Université d’Evry

Les Fab Labs sont un réseau mondial de laboratoires locaux, qui dopent l’inventivité en donnant accès à des outils de fabrication numérique ; ils partagent le catalogue évolutif d’un noyau de capacités pour fabriquer (presque) n’importe quel objet, permettant aux personnes et aux projets d’être partagés.

Quelles places peuvent-ils trouver au sein d’une université, dans un cursus qui enrichisse la formation des étudiants ou dans les partenariats avec d’autres acteurs du territoire ?

S’appuyant sur des rencontres avec des précurseurs de cette démarche dans d’autres établissements, Jérôme Mathé entend explorer, avec ses collègues universitaires, ces pédagogies novatrices et faire vivre plusieurs modèles de fabrication numérique allant des parcours diplômants aux expérimentations émancipatrices.

 

salle O1NB02

Jeudi 16 décembre

La Ville intelligente et les arts numériques

L’avènement – réel ou fantasmé – des Smart-cities pose la question des nouvelles transformations du vivre ensemble. En effet, le déluge des données, désormais structuré et orienté par les algorithmes, constitue le milieu même de ces smart-cities – dans lequel la surveillance, la recherche d’optimisation (écologique, économique, etc.) et les formes de participation citoyenne ne peuvent pas être dissociées.

Quel serait le rôle de l’art numérique dans ce nouveau paysage ? Se contente-t-il de dénoncer un état de fait actuel ou des effets néfastes futurs ? Ou bien est-il le lieu d’élaboration des nouveaux modes du vivre-ensemble ?

Comment l’art numérique s’articule-t-il avec les processus participatifs ? A l’inverse, les interrogations dont l’art dans l’espace public était déjà̀ porteur avant l’avènement du numérique, sont-ils modifiés par ce dernier ?

salle O1NB02

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