L’objectif majeur de l’unité est d’examiner la possibilité d’augmenter la consommation maximale d’oxygène en mettant au point des protocoles d’exercice à puissance variable dans différentes échelles de temps et d’espaces prédéfinis ou stochastiques. La modélisation des caractéristiques de variation de puissance de l’exercice dans le temps, et des facteurs biologiques associés, est réalisée en collaboration avec l’école polytechnique, l’institut Mines-Telecom et l’ENSIIE.
Les transformations, à court et moyen terme, métabolomiques, cellulaires et moléculaires des muscles squelettiques et cardiaques, sont analysées à l’aide de paramètres classiques ou innovants comme le suivi de microARN. La fonction régulatrice de ces microARN pourrait contribuer aux communications entre mitochondries et noyau, et participer à la synchronisation de fonctions vitales comme la production d’énergie ou bien l’apoptose.
Les recherches visent ainsi à comprendre les mécanismes des éventuels effets stimulants de l’exercice sur la biogénèse mitochondriale et, à l’inverse, des effets délétères de myopathies animales (rhabdomyolyse récurrente à l’exercice, glycogénose chez le cheval ; dystrophie musculaire chez la souris mdx). Cette approche transdisciplinaire et translationnelle permettra de définir les nouvelles conditions de la locomotion humaine dans son espace et son temps de vie.