3 questions à Mikaël Matingou, Directeur de Cabinet à l’Université d’Évry

Un parcours professionnel riche de sens, un lien étroit avec le territoire essonnien, les projets fédérateurs qui dessinent l’avenir de l’Université... Découvrez le portrait de Mikaël Matingou, Directeur de Cabinet à l’Université depuis janvier dernier.

Un parcours inspirant

Après un double Master en droit international public et droit européen, et en relations internationales sciences politiques, Mikaël Matingou intègre l’Université Paris-Sud en 2005 (devenue Paris-Saclay aujourd’hui), en tant que chargé de travaux dirigés en relations internationales. À la suite de cette première expérience dans l’enseignement, ce passionné de photographie occupe divers postes, principalement dans le service public, dans un désir d’être utile au plus grand nombre. Ainsi, de 2009 à 2017, il a l’opportunité de rejoindre une collectivité : la ville d’Évry. Dans ce cadre, il travaille au sein du Cabinet de Manuel Valls en tant que chargé de mission, puis devient directeur de Cabinet et de la communication dès 2012. La communication, un fil conducteur dans la carrière de Mikaël Matingou, qui possède une appétence pour toutes les formes de narration, qu’elles soient musicales ou cinématographiques.

À l’issue de ces huit années en collectivité, Mikaël Matingou s’oriente vers le secteur privé, au sein du groupe Horizon Medicis, spécialisé dans les maisons médicales. Le moteur à cet instant ? Un souhait de changer d’environnement tout en gardant le lien avec l’intérêt général, à travers l’accompagnement de collectivités pour mettre en place des maisons de santé et permettre à des personnes de se soigner. En janvier dernier, il rejoint l’Université d’Évry en tant que Directeur de Cabinet. 

Au quotidien, j’exerce un rôle de conseil auprès du Président, ce qui comporte à la fois une dimension de veille, et une dimension d’accompagnement conceptuel et opérationnel. À cette fin je suis amené à faire le lien avec les collectivités, les institutions, les partenaires, les ministères et les autres universités.

Une vision commune

Rejoindre l’Université d’Évry était pour Mikaël Matingou l’opportunité de réintégrer un territoire qu’il connaît, auquel il est attaché et dans lequel il a vécu de nombreuses années. Au-delà de cet attachement au territoire, c’est également l’adhésion à la vision de Patrick Curmi, Président de l’Université, qui l’a convaincu d’intégrer l’établissement. Par le passé, alors en poste à la ville d’Evry, il avait rencontré Patrick Curmi dans de multiples circonstances et déjà, il avait été frappé par sa volonté d’ancrer l’Université dans le territoire. Rejoindre l’établissement représentait ainsi pour lui, l’occasion de collaborer plus étroitement aux côtés du Président.

La diversité d’intervention de l’Université est fascinante : la recherche et ses applications, les enjeux de la formation, qu’il s’agisse de l’accès au supérieur, à l’intégration dans la vie professionnelle, en passant par tous les accompagnements nécessaires, les liens avec les acteurs du territoire... Je trouve cela remarquable de voir qu’à notre petite échelle, en tant que personnel de l’Université, nous pouvons contribuer à cela.

Les projets fédérateurs qui dessinent l’avenir

Pour Mikaël Matingou, le rapprochement avec l’Université Paris-Saclay est indéniablement le plus grand projet pour la suite, à l’Université d’Évry. Sur un autre volet, il souligne la portée du Centre d’Innovation 4.0, l’usine du futur, qui fait également sens en termes de projet fédérateur.

À mes yeux, le CI 4.0 est l’illustration parfaite de l’Université dans sa diversité d’intervention. Ce projet fédérateur est à l’avant-poste de tout ce qui va complètement changer les modes de production de l’avenir, les formations et les liens avec l’entreprise.

Dans le cadre du Contrat de Plan État-Région (CPER), Mikaël Matingou souligne également le rôle que nous avons à jouer avec nos partenaires pour rénover des bâtiments, créer de nouveaux espaces de recherche et de formation à l’interface avec les besoins société et dans un autre domaine le travail à faire sur les contenus et les pratiques de formation pour répondre aux besoins de nouveaux diplômes et compétences notamment en lien étroit avec Genopole. C’est encore une implication dans le Campus Évryen avec l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur du territoire ou encore les réflexions autour de l’universitarisation de l’hôpital, qui représentent eux aussi les grands projets pour demain. En lien avec la trajectoire de l’Université, il précise que le temps fort des 30 ans, célébrés cette année, permettra également de réinscrire l’établissement dans le temps et sur le territoire essonnien. 

Le lien avec la ville et les institutions est un fil conducteur essentiel dans la vie de l’Université d’Évry aux côtés de la priorité donnée à la recherche et aux formations de qualité. Cette dimension territoriale mise en avant par le Président est en effet essentielle pour la qualité de vie intégrée, car la compréhension des attentes mutuelles et l’action par anticipation pour y répondre ensemble, rejaillissent positivement sur toutes parties prenantes, qu’elles soient de l’université, étudiants comme personnels, ou bien acteurs de la cité ou opérateur de l’État.

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