Suzanne et Antoine, deux étudiants médaillés d'or au concours iGEM

L’équipe iGEM de l’Université d’Évry et Genopole recrute pour le défis 2020.

Nul besoin d’être un·e expert·e en biologie … Juste l’envie de relever le challenge !

Étudiant·e·s de toutes disciplines, rejoignez-les !

Suzanne et Antoine nous parlent de leur expérience avec l'équipe iGEM.

Qu’est-ce qu’iGEM ?

L'iGEM, ou Compétition internationale de machines génétiquement modifiées, est une compétition internationale de biologie de synthèse. Cette compétition a commencé en 2003 comme un cours indépendant pour les étudiants du Massachusetts Institute of Technology (MIT), où les étudiants devaient développer des dispositifs biologiques pour fabriquer des cellules clignotantes. En 2004, ce cours est devenu une compétition rassemblant plus de 300 équipes venant de 30 pays en 2018. 

Interview de Suzanne et Antoine, médaillés d’Or 2019 à Boston.

Le recrutement de nouveaux équipiers est ouvert, qu’avez-vous à leur dire ?

Antoine et Suzanne :

Participer au projet iGEM c’est faire partie d’une équipe qui veut relever un challenge scientifique. C’est montrer aussi aux autres que la science c’est accessible. On va avoir besoin de tout le monde pour monter un projet bien construit en 2020 ! En droit, en chimie, en maths, etc. On a vraiment besoin d’une équipe pluridisciplinaire, et même d’artistes !

Pourquoi avez-vous participé à IGEM ?

Antoine : J’ai décidé de participer à iGEM car pour moi la biologie de synthèse c’est tout nouveau. J’avais tout à apprendre et à explorer.  On m’avait dit que c’était un domaine où il y a beaucoup de possibilités et beaucoup de choses restent encore à découvrir. C’est vraiment passionnant. Je ne regrette pas et recommencerais sans hésiter !

 Suzanne : Moi c’est ma 2ème année à iGEM, j’ai participé à la compétition mondiale en 2018 et en 2019. Ce que j’aime surtout c’est la médiation scientifique, mon rôle est de rendre notre travail le plus accessible possible. J’ai d’ailleurs créé une bd sur le sujet qui a été traduite en de nombreuses langues par les autres équipes partout dans le monde.

Quelles études avez-vous faites ?

Suzanne : On est tous les deux issus de la licence de biologie d’Évry. Cependant moi j’ai obliqué vers un master culture et communication parcours événementiel médiation des arts et des sciences.

Antoine : Moi, au contraire, j’ai continué en master à Évry en biologie-santé. La bio, les manipulations, c’est ce qui me plait !

Qu’avez-vous préféré dans l’aventure iGEM ?

Antoine : On a tous les deux fait des choses complètement différentes. Personnellement, je prenais part aux manipulations en laboratoire et aux expériences. Cela m’a énormément plu car j’étais dans mon élément.

Suzanne : iGEM m’a permis de me tester, j’ai adoré suivre le projet de A à Z mais j’ai surtout aimé la partie médiation. Le fait d’aller vers le public pour expliquer notre projet et ce qu’est la biologie de synthèse, faire le lien avec le public, c'est ça qui me plaît vraiment et grâce à iGEM, j'ai pu le faire. 

Un dernier mot ?

Antoine : IGEM, c’est une sacrée aventure humaine. Cela demande de l’investissement, mais en retour c’est vraiment incroyable. On rencontre des gens de partout. C’est beaucoup de relations et ça permet de découvrir la science par un autre biais. On voit beaucoup en cours ce qui a été fait par d’autres chercheurs, dans les laboratoires … Là on fait ! On crée ! On expérimente ! En direct ! C’est en train de se faire sous nos yeux.

Et à Boston, c’est incroyable de rencontrer des étudiants des autres équipes du monde entier qui ont souffert un peu comme nous car iGEM demande un fort investissement, mais qui en ont aussi retiré des choses vraiment superbes.

Suzanne : iGEM nous permet de voir que la science, ce n’est pas seulement du labo. Il y a vraiment toute une partie de montage puis management de projet ; et ça les cours ne nous peuvent pas nous l’apprendre aussi concrètement.

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