Yanis Khenniche, idées reçues et vulgarisation scientifique

Yanis est un ancien diplômé de la licence Sciences de la Vie de l'Université d'Évry (2016). Il a continué ses études en Master de Biologie-Santé et s'est spécialisé en neurosciences en M2 Signalisation Cellulaire et Neurosciences.

Passionné par les neurosciences et la pathologie, Yanis est désormais en première année de doctorat à l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière à la Salpêtrière. Il travaille sur les mécanismes de développement d’un type de tumeurs cérébrales : les oligodendrogliomes.

Yanis Kenniche faisait également parti de l'équipe iGEM de l'Université d'Évry qui a remporté la médaille d'or au MIT à Boston en 2017.

Pourquoi avoir choisi des études en biologie ?

Depuis tout petit, je veux travailler dans la santé. Je voulais d’abord être médecin, mais cette vocation m’a quitté quand j’ai compris que je pouvais œuvrer à une plus grande échelle.

J’ai alors pensé à la recherche. Je me suis dit que je pourrais venir en aide au plus grands nombre en travaillant sur des pathologies … Et puis, j’avais une réelle envie de comprendre les mécanismes du vivant.

 

Actuellement je suis en première année de doctorat à l’Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière à la Salpêtrière. Je travaille sur les mécanismes de développement d’un type de tumeurs cérébrales : les oligodendrogliomes. Un sujet d’étude nécessaire et gratifiant quand on sait qu’on contribue à améliorer la vie des patients.

Ce choix vient de mon envie de mêler mes deux domaines d'intérêt en biologie à savoir les neurosciences et la pathologie. C'est comme ça que je me suis rapproché de l'Institut du Cerveau et de la Moelle Épinière qui est un des plus grands instituts de neurosciences si ce n'est le premier en neuropathologie de toute l'Europe.

 

 

Pouvez-vous nous expliquer simplement en quoi consiste votre travail ?

Dans notre laboratoire nous nous intéressons aux mécanismes de développement des tumeurs cérébrales. En effet, comprendre comment ces tumeurs se développent est une piste intéressante pour empêcher ce développement en prévenant ainsi leur apparition.

Actuellement, les thérapies existantes sont maigres car une fois les symptômes développés et ces tumeurs détectées, il est souvent déjà trop tard ...

Au laboratoire, je m'intéresse en particulier à un type de tumeurs cérébrales que sont les oligodendrogliomes. C'est le groupe pour lequel les traitements sont les plus efficaces et la survie la plus grande mais cette survie dépend de leur profil génétique. À ce propos, j'étudie les effets des mutations du gène Cic retrouvé dans les oligodendrogliomes. Pour ce faire, j'introduis la mutation du gène Cic dans les cellules d'origine de ces tumeurs, les progéniteurs d'oligodendrocyte, pour comprendre comment se développent ces tumeurs.

 

 

Pourquoi lancer une chaîne de vulgarisation scientifique alors qu’il en existe déjà tant ?

Notre chaîne se distingue des autres car elle ne se cantonne pas simplement à la vulgarisation de concept scientifique. Ça d'autres chaînes le font déjà très bien.

Ce qui nous intéresse en particulier, c'est de démonter les idées reçues sur des problématiques de société qui ont pour cœur un concept scientifique. Notamment les vaccins, l'homéopathie, l'expérimentation animale et plein d'autres.

Le but de nôtre chaîne c'est vraiment d'interroger les raisons historiques et sociétales de ces polémiques tout en vulgarisant bien sûr pour mieux les comprendre !

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