Cérémonie des voeux à la communauté universitaire 2019

Ce mardi 22 janvier, étudiants et membres du personnel étaient conviés à la cérémonie des vœux à la communauté universitaire.

Ouvrant cette cérémonie, Foulo Basse, Directeur Général des Services, et Patrick Curmi, Président de l'Université, ont tour à tour pris la parole afin de souhaiter leurs vœux à l'ensemble de la communauté universitaire évryenne.

Des interventions qui furent l'occasion de revenir sur les succès de l'année 2018, mais aussi de dresser les perspectives pour l'année 2019, et à l'issue desquels les étudiants et membres du personnels ont partagé un moment de convivialité autour de la galette des rois.

Discours de Patrick Curmi, Président de l'Université d'Évry

Chères et Chers Collègues,

Chères et Chers Étudiantes et étudiants,

Chers Amis,

C’est un plaisir renouvelé que d’être ici avec vous pour cette cérémonie des vœux, en présence de nos nouveaux collègues à qui je souhaite la bienvenue.

Cette année, les vœux sont un peu particuliers car ils sont dans le contexte du renouvellement de nos conseils, avec de nouvelles équipes élues qui vont se mettre au travail sur des questions qui structurent notre futur.

Ce renouvellement sera aussi marqué, la semaine prochaine, par l’élection à la présidence de notre université à laquelle je me présente.

Conscient de mes responsabilités et conscient du devoir dont je suis redevable, qui est de matérialiser les engagements fermes que j’ai portés pendant toute cette campagne,

  • Pour que notre université soit celle où la qualité devient la norme,
  • Celle où le respect de l’autre et des deniers publics sont l’évidence.

Conscient aussi de mon engagement pour que notre université soit modèle pour reconnaitre les contributions des femmes et des hommes qui la composent, en les traduisant en une valorisation des carrières, car il en va de la justice.

Conscient de mon engagement pour qu’ici, dans notre université, la gouvernance soit proche et disponible pour écouter les besoins - tout au long de notre chemin - et y réponde clairement.

La qualité, le respect et la reconnaissance conditionnent notre réussite.

Ils forment le pacte de notre union ; une union qui seule permet de rester sur la trajectoire que nous nous sommes fixée et ce quel que soit l’état du temps, qu’il soit calme ou bien agité.

Une union où chacun doit aussi être conscient de ses responsabilités, être conscient qu’en s’impliquant, il facilite le fonctionnement global, et par là contribue à améliorer le quotidien de nous tous et de notre réussite collective.

J’ai confiance dans notre capacité à faire…

Parce nous avons montré que nous en sommes capables, capables d’être respectés et partout écoutés, capables d’améliorer nos relations sociales et notre cadre de vie, capables de poser des arguments clairs pour trouver les moyens dont nous avons besoin, capables de trouver cette place qui nous permet d’être plus stables et plus forts par notre entrée dans l’Université Paris-Saclay.

Vous avez – nous avons – réussi…

Nous avons réussi par l’aide que nous nous sommes apportée mutuellement en interne, et maintenant, vous le voyez, notre visibilité et notre attractivité en sont renforcées.

Nous pouvons en être fiers, toutes et tous !

Car dans de tels projets, chacun est indispensable – le personnel de l’administration, les enseignants-chercheurs, les enseignants, ainsi que les étudiants qui nous aident à ne pas se tromper – parce l’action prend une toute autre dimension quand on la déploie dans un esprit collectif, et d’ailleurs, qu’aurions-nous donc réalisé les uns sans les autres ?

Et c’est bien ainsi dans la coopération que nous progressons, quand chacun prend conscience du rôle de chacun, quand on se parle, et que l’on se considère, plutôt que de faire le dos rond.

Bravo à tous et merci de votre engagement, merci de votre conviction - car je sais que nous sommes ici par conviction - ici pour cette Université à laquelle nous sommes tous attachés.

Bravo! Et nous pouvons nous applaudir.

Et maintenant, Demain ?

Demain, par votre mandat, je serai entouré d’une équipe de gouvernance renouvelée et engagée. Je continuerai à porter la voix de notre université unie, je défendrai encore et partout nos valeurs et je me battrai pour que l’on soit compris. Car vous le savez, on n’obtient que fermeture et rejet et pire, ce sentiment de ne pas exister quand on ne se comprend pas.

Ne pas exister, c’est une violence symbolique, mais Ô combien réelle.

Alors demain, et pour commencer cette année, que va-t-on faire ?

Pour nos formations et pour les étudiants, nous allons mettre les moyens pour que l’on ait une réflexion éclairée, pour faire évoluer les conditions et l’architecture des formations, comme nous avons largement commencé à le faire au travers des mardis pédagogiques, de l’Observatoire du L1 et de l’Émulateur.

L’objectif est de transformer notre façon d’enseigner en nous appuyant aussi sur tous les outils qu’offre la modernité, tout en gardant l’esprit critique et le recul nécessaires pour bien faire – et faire bien – au service des étudiants et de leurs projets de vie.

Cette transformation pédagogique est indispensable, car les étudiants ne sont plus les mêmes, et qu’ils sont plus nombreux, ce qui est une bonne chose dans un grand pays.

Il nous faudra encore mieux les accueillir et surtout les accompagner dans leur diversité, en répondant à leurs besoins de socialisation, d’entraide, de méthode, de confiance en soi et de légitimité, pour que ces années à l’Université leur permettent de choisir et de construire leur vie.

Mais on ne pourra le faire qu’en parlant vrai, et en s’appuyant sur une dynamique de partage de compétence au sein des équipes pédagogiques. C’est tout l’enjeu des réflexions en cours pour structurer la nouvelle accréditation qui doit répondre aux besoins des étudiants des générations qui arrivent.

Je remercie ici tous les services qui y contribuent, la DOF, la DVE, la DOIP, la DES et le DGA.

 

Nous allons également poursuivre et amplifier notre soutien à la recherche, en étant attentifs à la coopération au sein des laboratoires, attentifs à leurs besoins pour leur assurer un environnement de qualité avec des personnels et des instruments modernes et entretenus, attentifs aussi à favoriser toutes les collaborations constructives au sein du périmètre de l’Université Paris-Saclay qui est notre espace premier de coopération.

S’agissant du monde socio-économique, nous allons consolider notre partenariat qui est nécessaire à la recherche appliquée, à la construction d’une formation continue qui rend un service évident à la société ; consolider ce partenariat essentiel pour une alternance et un apprentissage bien positionnés dans le cadre de la réforme.

Je salue ici le travail remarquable du Pôle REME et celui remarqué du service de formation continue.

Toute ces évolutions vous le savez, seront réalisées grâce à la poursuite de l’amélioration de notre fonctionnement administratif pour répondre aux besoins que vous avez très clairement exprimés pendant cette campagne électorale :

  • sur la nécessité de mieux partager et faire circuler l’information,
  • sur le besoin de travailler quand il le faut en mode projet et de façon coordonnée,
  • sur la nécessité de mieux diffuser les décisions, de toujours les faire suivre d’effets, et d’en rendre compte à la communauté,
  • sur la nécessité de former nos collègues pour que chacun soit plus en responsabilité, quel que soit le niveau où il agit, parce que nos métiers changent,
  • sur les possibilités de mobilités internes,
  • sur le besoin d’une évaluation juste des contributions de chacun y compris dans les services décentralisés, dans les composantes,
  • sur l’attention prêtée enfin à la justice de nos concours internes.

J’ai entendu ces messages et nous le ferons, vous pouvez compter sur moi.

Notre évolution passera également par la diffusion de la numérisation dans nos pratiques, et je salue la DISI et leur implication pour faire de notre établissement un modèle en la matière. Je pense au tout nouveau Data center dont le déploiement s’est fait dans le silence – signe de sa réussite – et à tous les outils logiciels que la DISI déploie pour faciliter notre fonctionnement.

Nous allons enfin travailler pour encore améliorer notre cadre de vie et de nos conditions de travail, je m’y engage. Nous proposerons le télétravail lorsque cela est bénéfique à toutes les parties. Un groupe issu du CT va en étudier les conditions et la faisabilité dans les prochains mois.

Améliorer notre cadre de vie passera aussi par la poursuite du travail de fond entrepris par la DSGI sur les travaux, la maintenance et la vie de Campus, et dont vous voyez les effets tous les jours. Mais c’est aussi l’autre travail de fond, aujourd’hui encore invisible, celui qui est en faveur du bâti et lié à la réalisation des projets CPER : rénovation du bâtiment Maupertuis, livraison de la seconde tranche de l’IUT « Les passages », construction du bâtiment SHS/learning center. Sachez qu’aucun de ces chantiers n’est simple et pour tout cela je remercie tous les collègues qui s’impliquent.

L’amélioration de nos conditions de travail et de vie, ce sera aussi pour la gouvernance, de trouver les moyens pour un amphithéâtre de grande taille car la demande est là, pour des salles d’examens dignes, pour une halle des sports qui est attendue depuis si longtemps et pour déménager le restaurant Romero en le modernisant et en transformant l’espace libéré en lieux de vie.

Nous y travaillons et y travaillerons avec les collectivités territoriales – Mairie, Agglomération, Département, Région, Crous, et aussi avec le Rectorat dans le cadre du prochain CPER.

Toutes ces collectivités et l’État, sachez-le, nous soutiennent sans réserve !

Enfin, nous placerons cette année sous le sceau du Développement Responsable et Durable.

C’est un travail de longue haleine, qui supposera d’être plus attentifs à notre façon d’acheter – comment sont fabriqués et d’où proviennent nos fournitures ? –, à notre façon de vivre dans l’établissement, de nous éclairer et chauffer, à la façon de traiter nos déchets, à celle de nous transporter. C’est une demande forte de beaucoup d’entre vous, et c’est une demande sociétale pour laquelle chacun sera appelé à contribuer en responsabilité.

Dans ce cadre, nous lancerons des concours à idées pour trouver des organisations nouvelles, des produits plus sobres et respectueux des hommes et de l'environnement. Je souhaite que l’Université porte les meilleurs de ces projets pour les développer et les mener à terme en cherchant le cas échéant des partenariats.

Voilà, Mesdames, Messieurs, Chers Collègues,

Voilà les beaux projets qui nous attendent et que nous allons entamer sans délai !

Alors ce que je viens de vous dire, ce projet, je l’ai – nous l’avons – pesé et muri pendant toutes ces années pour en caler et le contenu, et le tempo. Et maintenant, je suis convaincu que c’est bien là qu’il nous faut aller, et c’est là que nous irons. La route sera parfois difficile, mais nous avancerons sûrement, et d’autant plus sûrement que nous comprendrons chacun le sens de ce que nous faisons.

En comprenant et intégrant ce sens, en le faisant nôtre, ce sera, chaque matin pour toutes et pour tous, des réveils plus sereins, des journées où nous serons fiers d’être là.

D’être là au fond pour rien moins que de servir la science, la jeunesse et la France.

Servir ! C’est ce pour quoi nous sommes engagés par l’État

Et ce sens structure mon premier vœu : que le temps que nous donnons soit réellement utile aux autres, facilité par la parole échangée et par une compréhension sans fard, par une compréhension qui enrichit et l’un et l’autre.

Mon second vœu est de ne jamais oublier que nous sommes humains, sensibles, et c’est pourquoi je vous souhaite de vivre dans la douceur des mots, dans la douceur des notes qui sont plus que des messages. Je vous souhaite de recevoir la tendresse.

Je vous souhaite de croiser le regard confiant et interrogateur de l’enfant, qui toujours pose de bonnes questions, et qui en nous demandant pourquoi, nous recentre chacune et chacun dans la longue chaîne des humains.

Je vous souhaite enfin à toutes et tous de vivre pleinement et Intensément 2019, et que par la force de votre engagement, l’Université d’Évry reste ce cœur qui palpite, ce cœur qui nous réchauffe et nous enrichi.

Parce qu’à Évry, résolument, inconditionnellement, nous œuvrons et disons « OUI AVEC ! »

Bonne année 2019 !

Patrick Curmi, Président de l'Université d'Évry

À Évry-Courcouronnes, le 22 janvier 2019

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