Cela se ressent énormément lors des stages et des cas pratiques. Aux acquis académiques proposés par le système universitaire aujourd’hui, l’étudiant doit lui-même être source d’initiative pour appréhender la pratique du droit.
Engagement étudiant : rencontre avec Aaron, président de l’association La Clinique Juridique de l’Université d’Évry
Publié le :
29
mars 2022
Aaron Rellé a 22 ans, en parallèle de la préparation de son Master 2 Carrière judiciaire et contentieux, il est président de l’association La Clinique Juridique Universitaire d’Évry. Ses motivations, l’association, son rôle… il nous raconte !
Une association naissante et ambitieuse
Aaron créé La Clinique Juridique en octobre 2020. La raison qui l’a poussé à se lancer ? Le souhait de doper au maximum son parcours d’études en droit par des expériences et des mises en application des connaissances les plus variées possible.
Ainsi, les étudiants se voient acquérir de l’expérience professionnelle avant même de rentrer sur le marché du travail.
La Clinique Juridique est une association qui propose des informations juridiques gratuites, pour particuliers et professionnels. A l’heure actuelle, elle est constituée de 60 membres accompagnés de professeurs de l’Université et de professionnels. Elle couvre plusieurs domaines de compétences comme le droit de la famille et des personnes, le droit pénal, le droit public, le droit privé général, droit des affaires, et un pôle violences conjugales.
Un pôle jeunesse va bientôt voir le jour grâce à un partenariat avec La Fabrik’ « le but étant d’aiguiller les jeunes sur des sujets qui les concerne personnellement : permis de conduire, logement, santé mais aussi drogue, alcool, etc. ».
L’association souhaiterait néanmoins développer ses actions et aller au-delà des consultations :
Nous avons comme projet d’intervenir dans des collèges et lycées afin de réaliser de la prévention, et partager des notions juridiques comme le droit de vote en terminale par exemple.
Un rôle à responsabilités
Il faut avoir un certain caractère et, surtout, beaucoup d’organisation.
Aaron est président de l’association et également directeur du pôle pénal, il a donc de nombreuses responsabilités sur les épaules qu’elles soient administratives, pénales ou juridiques. Il jongle entre l’apprentissage de sa formation et les obligations du rôle de président d’association qu’il partage avec sa co-présidente Ines Patureau.
Outre les obligations et devoirs, sa fonction de président, lui permet de développer de façon considérable ses compétences.
Cela m’ouvre un champ de possibilités plus grand, je supervise tous les cas, cela me permet donc d’avoir énormément de connaissances diversifiées.
À la suite de son master à l’Université, Il mettra de côté le milieu associatif et préparera pendant un an l’ENM (École Nationale de la Magistrature), son projet est de devenir procureur de la République.
Le conseil d’Aaron pour un étudiant qui voudrait s’engager dans la vie associative du campus
Je n’ai pas vraiment de conseil à apporter, il faut juste avoir l’envie de parfaire ses connaissances, de découvrir et ne pas avoir peur des responsabilités car c’est le cœur d’une profession juridique.