Participez au vote : Projet DYSTURB

Dans le cadre du Mois de l’Egalité, l’Université Évry Paris-Saclay et la Ville d’Évry-Courcouronnes s’associent à Dysturb pour un projet d’affichage engagé sur le campus et dans la ville. Du 1er au 14 mars, les étudiant·es ont le pouvoir de choisir la photo qui sera exposée sur le mur extérieur de l’université ! Ce projet met en lumière les violences faites aux femmes à travers des témoignages poignants et des photographies percutantes. 

Du 1er au 14 mars, les étudiant·es ont le pouvoir de choisir la photo qui sera exposée sur le mur extérieur de l’université !

Deux visuels sont en lice :

  • Proposition 1

Image 1 : Gisèle, Haïti

Gisèle, 20 ans, victime de viol et VSBG (violence sexuelle et basée sur le genre) : “Mon cousin m’a dit que je portais la malchance, que quelque chose n’allait pas avec moi. Un ami de mes parents a dit qu’il pouvait m’aider à enlever ce “mauvais œil”. Il m’a emmenée dans un endroit isolé et m’a demandé de me déshabiller. Il m’a touchée, puis il m’a violée. Je sais que c’est un récidiviste. Il a fait la même chose à deux petites filles de mon quartier. Les parents ont peur, alors ils ne font rien. Les deux filles ont 12 et 15 ans.”

Photo de Benedicte Kurzen – Haïti, Port-au-Prince

Image 2

Portrait de Ricsy (nom d’emprunt), 19 ans, devant sa maison à Choloma, au Honduras, l’une des villes les plus dangereuses pour les femmes au monde, le 11 avril 2019.

Sa sœur, qui était belle, grande et avait les cheveux longs, a été retrouvée morte parmi les cannes à sucre quand Ricsy était enfant. Elle a vu son corps à la télévision, son pantalon baissé. Elle ne sait pas exactement quel âge elle avait quand son beau-père a commencé à la violer. « Je me souviens qu’il est arrivé quand j’avais cinq ans, puis j’ai eu huit ans, neuf ans, dix ans, onze ans, treize ans. J’avais 13 ans et puis j’ai eu le bébé », dit-elle. Elle a parlé des abus à sa mère et a dit qu’elle se suiciderait si cela continuait, mais sa mère ne l’a pas crue. Ce n’est qu’après que Ricsy soit tombée enceinte de son fils que sa mère a pris ses déclarations au sérieux, mais le beau-père est resté dans la maison pendant deux ans de plus – il battait aussi sa mère, et Ricsy ne sait pas exactement ce qu’il faisait comme travail, mais elle sait qu’il prenait de la drogue et « c’est tout ce qu’il faisait, et quand il n’avait pas d’argent pour ses vices, il sortait et faisait du mal aux gens. »

Photo de Nichole Sobecki

  • Proposition 2 - Kiana Hayeri, Afghanistan

Depuis la prise de Kaboul par les talibans en 2021, le régime a imposé des restrictions drastiques sur les droits des femmes. Cette photo illustre les conséquences de ces politiques répressives et l’effacement systématique des femmes de la vie publique en Afghanistan. Une enquête documentée dans plusieurs provinces afghanes sur les violences faites aux femmes, réalisée par la photojournaliste Kiana Hayeri et la chercheuse Mélissa Cornet.

Comment voter ?

L’image ayant reçu le plus de votes sera installée sur le bâtiment de l’université, pour interpeller, sensibiliser et engager la communauté.

Parce que l’art, le journalisme et l’engagement citoyen se rejoignent pour faire bouger les consciences votre choix compte. Merci pour votre participation.

Plus d’infos et vote : https://evrycourcouronnes.fr/projet-dysturb/centre-ville-universite/

Agence spécialisée dans la conception, la création et la production de campagnes, d’expériences et de contenus à l’échelle mondiale : https://dysturb.com/#homepage-creativestudio

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