Rencontre avec Paloma Dodement, doctorante à l'Université Évry Paris-Saclay

Ayant à cœur de valoriser notre recherche, - et plus particulièrement notre recherche au féminin -, nous vous proposons une série de portraits de doctorantes de l’Université Évry Paris-Saclay. 

Rencontre avec Paloma Dodement, doctorante contractuelle en 1ère année au sein du Centre de Recherche Léon Duguit.
Pour nous, elle est revenue sur son parcours, son sujet de recherche et son projet à l’issue du doctorat.

Après un parcours juridique entièrement effectué à l’Université Évry Paris-Saclay, de la licence à un Master Droit public des Affaires, c’est tout naturellement qu’elle s’est inscrite en thèse dans le même établissement.

Son sujet de thèse porte sur les pratiques funéraires appréhendées par le droit (sous la codirection des Professeurs Florian Poulet et David Fonseca). Un sujet centré sur le droit funéraire, une branche du droit assez peu abordé par les juristes et au croisement d’autres disciplines anthropologiques, sociologiques, historiques et culturelles. Un choix atypique qu’elle voit d’ailleurs comme un clin d’œil à la longue carrière de sa mère dans les services funéraires. Ses axes de recherches portent principalement sur la question de l'application du principe de laïcité dans les cimetières, ainsi que sur les nouveaux modes de sépultures et d'autres thématiques qui entourent le droit funéraire (laïcité, service public, concurrence). Sa thèse reviendra sur l'histoire de la laïcisation des cimetières en France, avec un point d'actualité sur les carrés confessionnels dans les cimetières et leur appréhension vis-à-vis du principe de laïcité.

Passionnée par l’enseignement et par ailleurs chargée de travaux dirigés pour les deux semestres de sa première année de doctorat (L1 Droit constitutionnel et L3 libertés fondamentales) Paloma Dodement, - à l’issue de son doctorat - souhaite devenir enseignante-chercheuse. Sa première année de doctorat lui laisse le temps de poursuivre ses centres d’intérêt : expositions, visites de musées, théâtre, les lectures tous horizons, la fréquentation assidue des colloques de droit, etc… Enfin, désireuse de s’ouvrir à d’autres cultures, elle a entrepris à titre personnel d’apprendre le coréen.

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