Maxime Caru, d'Évry aux États-Unis : un chercheur sans frontières

Maxime Caru, ancien étudiant de l’Université d’Évry est aujourd’hui chercheur en oncologie pédiatrique.

Il est titulaire de deux doctorats : en physiologie de l’exercice et en psychologie. Le chercheur a réalisé un premier post-doctorat en cardio-oncologie à l’École Polytechnique Montréal et en poursuit un second en oncologie pédiatrique au Penn State College of Medicine aux États-Unis.

©photo : Université de Montréal

Le sport comme mode de vie depuis tout petit

Pour Maxime Caru, le cyclisme, c’est de famille puisqu’il a pour modèle un père, un oncle et un grand-père cycliste, dès sa naissance. Il intègre même le pôle espoir Ile-de-France à l’âge de 16ans, rejoint à quelques reprises l’équipe de France de cyclisme sur piste et roule en équipe au niveau national et international avec l’AS Corbeil-Essonnes.

Aujourd’hui, il fait toujours du vélo, pour le plaisir, pour les sensations et pour sa santé

Un parcours universitaire exceptionnel

Le chercheur n’avait pas forcément envisagé de faire de longues études : 

Les études longues, ce n’était pas prévu dans mon plan de carrière. Ce que je voulais, c’était faire du vélo.

Maxime Caru était en sport étude au pôle Espoir Ile-de-France de Fontainebleau en cyclisme de haut niveau lorsqu’il décide de s’inscrire en D.E.U.S.T. Animation et gestion des activités physiques, sportives ou culturelles (AGAPSC) à l’Université d’Évry.

J’aurais pu m’arrêter au D.E.U.S.T., mais j’ai souhaité continuer, car j’ai eu le soutien du corps enseignant et cela fait toute la différence. Il est normal de douter, mais il est important d’aller de l’avant, de s’entourer des bonnes personnes et de ne pas avoir peur de demander de l’aide ou des conseils. 

Il intègre une licence. « C’est grâce au mentorat d’Éric Audry, que j’ai pu intégrer la licence STAPS mention entraînement sportif de l’université d’Évry. Cette troisième année universitaire m’a permis de m’intéresser à la physiologie de l’exercice, du sport et de la performance, mais également des populations malades et celles pédiatriques. »

Après sa licence il entre en master, et poursuit ses études avec deux doctorats (à l’âge de 27ans). Aujourd’hui le chercheur envisage de faire sa carrière aux États-Unis, dans l’un des meilleurs hôpitaux du monde auprès d’une des plus grandes chercheuses au monde, Dr Kathryn H. Schmitz.

Ce que je retiens après être passé par l’Université d’Évry, c’est qu’être travailleur et curieux ouvrent de belles opportunités, et saisir une opportunité c’est s’offrir la chance de réussir.

Maxime Caru souligne la qualité des enseignements qui lui ont permis de développer de nombreuses compétences dont celle de chercheur sous la direction de Claire Thomas-Junius et de Philippe Lopes notamment : « Ils ont su stimuler ma curiosité et pousser mon apprentissage. Ils m’ont notamment soutenu et aidé dans ma démarche de continuer mes études au Canada et depuis, suivent mon cheminement. »

L’étudiant d’alors s’investit aussi fortement dans la vie universitaire. Il est président de l’association sportive de l’Université pendant 2 ans, il prend part au FSDIE et participe aux évènements culturels de l’Université. 

« C’est une très belle opportunité de poursuivre ses études à l’étranger. »

Maxime Caru obtient d’excellents résultats en licence, il aime les challenges et décide de sortir de sa zone de confort.

Il candidate alors à l’Université de Montréal avec le soutien de Claire Thomas Junius et Philippe Lopes.

Le chercheur se souvient : 

À l’époque je faisais également mon stage sous la supervision du Pr. Nicolas Jean Soulé, qui fut un excellent mentor pour moi et avec qui j’ai grandement appris en physiologie de l’exercice, et nous avions eu l’occasion de discuter de mes qualités à poursuivre vers un doctorat. J’étais très bien entouré c’est aussi ce qui a favorisé mon départ à l’étranger et ma réussite. 

L’exercice physique comme traitement « médical »

En 2021 le chercheur s’est fixé un objectif : que l’exercice physique devienne un traitement reconnu chez les enfants atteints d’un cancer. Les preuves scientifiques sont de plus en plus robustes et c’est un défi de taille qu’il s’apprête à relever lors de son post-doctorat.

 Il souhaite devenir enseignant-chercheur et obtenir un poste en Amérique du Nord. Maxime Caru enseigne depuis quatre ans aux étudiants en licence, master et doctorat, participe à de nombreuses conférences nationales et internationales, et collabore avec des chercheurs de partout dans le monde. 

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