- – 9h à 12h 
 Colloque international interdisciplinaire
 « Justice sociale, justice spatiale : approches critiques des formes de pouvoir, d’exclusion »
Ce colloque interroge les articulations entre les inégalités sociales, les rapports de pouvoir et les formes d’exclusion dans les espaces contemporains. Croisant les approches du droit, de la sociologie, de la géographie et de l’histoire, il s’inscrit dans la continuité des réflexions portées par Angela Davis sur la justice, la liberté et l’émancipation collective.
Intervenant.e.s :
 
Didier Desponds, professeur de géographie à l’Université de Cergy. Ses recherches portent sur la géographie sociale et urbaine, notamment les dynamiques de ségrégation résidentielle, les inégalités territoriales et les transformations des espaces métropolitains.
Marie-Hélène Bacqué, professeure de sociologie à l’Université Paris Nanterre. Spécialiste reconnue des questions urbaines, de la démocratie participative et de la citoyenneté, elle travaille sur les inégalités sociales et territoriales, les formes d’engagement des habitants et les politiques de la ville.
Nicolas Hatzfeld, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Évry Paris-Saclay. Spécialiste de l’histoire sociale du travail et des mondes ouvriers, il a consacré une large part de ses travaux à l’étude des conditions de travail, des formes de domination au sein de l’entreprise et des transformations des espaces productifs au XXᵉ siècle. 
David Fonseca, maître de conférences en droit public à l’Université Évry Paris-Saclay. Ses travaux portent sur le droit des étrangers, les politiques migratoires et la construction juridique de l’exclusion. Il interroge les tensions entre les principes de justice sociale et les pratiques institutionnelles qui structurent les rapports entre mobilité, citoyenneté et espace public.
Modérateur du colloque Abdoul Hameth Ba, maître de conférences, habilité à diriger des recherches en géographie à l’Université Évry Paris-Saclay, spécialiste des questions de développement territorial, de migrations internationales. Ses travaux portent notamment sur les dynamiques territoriales, interculturelles, les inégalités sociales et spatiales, ainsi que sur les circulations des savoirs et des acteurs entre l’Afrique et l’Europe.
IDF, petit amphithéâtre
- 12h30 à 14h00
 Concert & cocktail déjeunatoire
La chorale universitaire, sous la direction de Julien Buis, interprète un répertoire de chants de lutte et de liberté emblématiques du mouvement des droits civiques aux États-Unis. Spirituals et chants engagés résonneront en hommage à Angela Davis, figure inspirante de justice et de résistance.
Maupertuis, hall
- 14h à 15h30
 Lecture théâtrale , « Angela Davis, une histoire des États-Unis » de Faustine Noguès avec la comédienne Astrid Bayiha
« Ce n’est pas assez de ne pas être raciste. Il faut être antiraciste » citation de la pièce
Cette pièce retrace le parcours exceptionnel d’Angela Davis, militante afro-américaine née en 1944, universitaire marxiste, féministe, figure du mouvement des droits civiques et icône de la lutte contre le racisme et le système carcéral américain. Faustine Noguès ne propose pas une simple biographie : elle construit une fresque politique et personnelle, en mettant en scène les grands moments de la vie d’Angela Davis, mais aussi les grandes fractures de l’histoire américaine : ségrégation, répression politique, luttes sociales et raciales.
Quelques infos sur la compagnie de Faustine Noguès : En 2017, dans des circonstances mystérieuses, l’autrice et metteuse en scène Faustine Noguès découvre la vie romanesque d’une poétesse oubliée de l’histoire : Madeleine Arnoux, née en 1939 à Muret, renommée Madie Bergson. Elle décide alors de s’emparer de cette figure et, en attendant d’écrire un roman sur cette héroïne, de donner son nom à la compagnie dont elle est directrice artistique. La compagnie Madie Bergson est implantée à Paris, elle compte à ce jour trois spectacles créés, écrits et mis scène par Faustine Noguès : Surprise parti (2020), Moi c’est Talia (2023 porté en SEP avec le Théâtre Paris-Villette), Les Essentielles (2024) et un spectacle en cours de création Psicofonía (2026). Elle est soutenue par la DRAC Île-de-France au titre du conventionnement et est associée à l’EMC-St Michel-sur-Orge ainsi qu’au Théâtre de la Cité Internationale.
Premiers cycles, amphithéâtre audiovisuel