Le

26

nov.

2024

De 14:00 à 18:00

Restitution lecture - La route des lettres

# Intranet - Intranet-etudiants , Vie étudiante , Étudiants - Personnel de l'université - Enseignants-chercheurs

Programme :

  • Table ronde de 14h à 16h :

Avec les deux traductrices de la revue Apulée, Emmanuelle Favier et Cécile Oumani, des échanges autour de l’art, de la société, de comment traduire le monde et s’engager. En collaboration avec les étudiant·es de langues étrangères appliquées et les enseignants-chercheurs de l’Université Évry Paris-Saclay, Clara Bouveresse et Dominic Glynn.

Les étudiant·es liront en musique et à voix haute, en plusieurs langues, les textes préparés.

  • Programme musical de 16h30 à 18h :

Avec Didine Kati musicien de chaâbi algérien, arrangeur et spécialiste de la musique orientale, figure incontournable de la scène musicale kabyle et maghrébine.

Biographies des autrices :

Cécile Oumhani est née à Namur, en Belgique, d’une mère écossaise et belge et d’un père français elle a grandi entre l’anglais et le français. À l’âge adulte, elle a développé des liens très forts avec la Tunisie par son mariage. Après avoir été enseignante-chercheuse à l’Université de Paris-Est Créteil pendant plusieurs années, elle se consacre désormais entièrement à l’écriture. Elle est romancière et poète. Son écriture aime à investir des lieux et des cultures autres. Les liens qu’elle a noués avec la Tunisie ont nourri plusieurs de ses livres. Cécile Oumhani participe à de nombreuses rencontres et festivals en France et à l’étranger. Elle collabore avec plusieurs revues dont La Traductière, Babelmed, Words Without Borders et Siècle 21. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Apulée. Elle a reçu le Prix européen francophone Virgile 2014 pour l’ensemble de son œuvre. Dernier roman : « Les tigres ne mangent pas les étoiles » Elyzad, 2024.

Si Emmanuelle Favier se tourne souvent vers le passé pour constituer le décor de ses romans, c’est pour mieux interroger le rapport que chacun entretient au présent avec son héritage, qu’il soit historique ou familial. Une manière pour elle de mettre en lumière « comment on essaie de réparer, encore aujourd’hui, les plaies d’un passé qui n’est finalement pas vraiment le nôtre ». Avant de se lancer dans l’écriture romanesque, Emmanuelle Favier était déjà poétesse, nouvelliste et dramaturge. Elle signe également des articles pour le journal d’information Mediapart notamment sur le théâtre et la poésie. Elle reçoit le Prix révélation de la SGDL, l’association la Société des gens de lettres en 2017 pour son premier roman « Le Courage qu’il faut aux rivières ». Son dernier livre, « La part des cendres » (Albin Michel, 2022), est une fascinante fresque historique traversant deux siècles, dans laquelle nous croisons la Comtesse de Ségur, Tolstoï ou encore Virginia Woolf. Tout en abordant le thème de la spoliation des œuvres d’art, l’autrice explore ce qui se perd dans les limbes de l’Histoire, ce qui nous reste, et ce qu’on en fait.

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