L’Université d’Évry accueille les recteurs Olivier GINEZ et Christophe KERRERO pour un premier déplacement officiel
Publié le :
25
sept. 2023
Jeudi 21 septembre, Vincent BOUHIER, président de l’Université d’Évry a accueilli Messieurs les recteurs Christophe KERRERO, Recteur de la région académique Île-de-France, Recteur de l'académie de Paris et chancelier des universités de Paris et d'Ile-de-France et Olivier GINEZ, Recteur délégué ESR de la région académique Île-de-France pour un après-midi dédié au développement du premier cycle universitaire à l’Université d’Évry, de la formation aux débouchés professionnels.
L’Université d’Évry a accueilli les deux recteurs ainsi qu’une délégation composée d’Alexandre BOSCH, Secrétaire général de la chancellerie des universités de Paris ; Laurent GADESSAUD, conseiller ESR de la rectrice de Créteil et du recteur délégué ESR ; Sonja DENOT-LEDUNOIS, conseillère universitaire auprès du Recteur de l’Académie de Versailles ; Patricia BLOCH, Déléguée de région académique à l'information et à l'orientation et Mme Laurence ASSOUS, Directrice Générale du CROUS de l’Académie de Versailles.
Cette rencontre de trois heures était placée sous le signe de la professionnalisation des premiers cycles, et des dispositifs de pilotage et d’accompagnement innovants mis en place à l’université.
La visite a permis des échanges riches avec les étudiants, avec notamment le passage par la Kermesse des associations étudiantes qui se tenait au bâtiment des 1ers cycles. Les Recteurs ont ainsi pu discuter avec les étudiant·es sur leurs actions et leurs projets et découvrir la foisonnante vie de campus de l’université.
S’en est suivie une session de travail et de dialogue avec la Gouvernance et les équipes administratives au sein de la Salle des Lumières.
L’utilisation de la donnée pour monitorer notre activité
L’Université d’Évry est l’une des premières à avoir publié sa plateforme Open Data qui permet la visualisation et l’ouverture à tous de ses chiffres clés (places et ouvrages disponibles en BU, nombre de personnels, inscriptions, taux de réussite, consommation énergétique et d’eau bâtiment par bâtiment, etc.).
L’établissement a également créé une plateforme de récolte et d’analyse de données (SCOLAVIZ), actualisée quotidiennement. Elle donne accès à tous les paramètres institutionnels qui caractérisent la population étudiante. Elle permet de mettre en place des accompagnements spécifiques auprès des parcours ou de populations données dès le début de l’année pour de les guider vers la réussite.
Enfin, afin d’améliorer l’orientation des lycéen·nes et des étudiant·es, l’université a créé une plateforme, disponible toute l’année, qui met en adéquation les spécialités de bac et les formations qu’elle propose.
La délégation rectorale a pu assister à une démonstration des outils développés et utilisés quotidiennement par l’administration et les équipes enseignantes.
La professionnalisation des formations du 1er cycle : la mise en place des BUT
Les échanges se sont également centrés autour de l’organisation et le déploiement des Bachelors Universitaires de Technologie (BUT) au sein de l’IUT d’Évry.
L’objectif des BUT est de permettre aux étudiant·es de mieux appréhender le monde professionnel grâce à la mise en place de Situations d’Apprentissage et d’Évaluation (SAÉ). Une SAÉ se définit comme un ensemble constitué d’une ou plusieurs tâches, simples ou complexes, à réaliser par l’étudiant en vue d’atteindre le but fixé, et lui permettre de développer et d’exercer une ou plusieurs compétences disciplinaires et transversales. Ces SAÉ, réalisées en entreprise, dans nos halles technologiques ou au travers d’études de cas, présentent des avantages pour :
- les étudiant·es : qui passent ainsi d’une attitude « scolaire » à une attitude «professionnelle »
- les équipes pédagogiques : qui apportent le support théorique aux étudiants tout en s’adaptant aux besoins spécifiques du monde industriel
- l’entreprise : qui offre ainsi une solution intégrée d’apprentissage
L’Université d’Évry est l’une des plus professionnalisantes de France, avec 16% de ses étudiant·es en alternance et de très bons taux d’insertion :
- 93,9% des étudiant·es de L3 pro ont un emploi (18 mois après la diplomation)
- 96% des masters ont un emploi (30 mois après la diplomation).
L’accompagnement étudiant au centre des discussions
L’accompagnement étudiant original et innovant a également fait l’objet de riches échanges.
La délégation s’est attachée à comprendre l’organisation spécifique développée par l’université pour la mise en place d’un accompagnement vers la réussite de sa communauté étudiante. Effectivement, les représentant·es étudiant·es sont impliqué·es à chaque phase des projets CVEC, puisqu’ils :
- composent pour moitié au moins les commissions CVEC
- co-pilotent la Commission de répartition des fonds CVEC
- pilotent la commission FSDIE
Un focus particulier a été fait sur les projets CVEC, pour mesurer la diversité des projets menés en matière culturelle, sportive, et en termes de vie de campus. La Maison de Santé des étudiant·es a fait l’objet de discussions également, ou encore les dispositifs d’aides (alimentaire, numérique, etc.).
Un focus, enfin, a pu être fait sur la mise en place du Guichet unique / Welcome Desk, véritable espace dédié à l’accompagnement des étudiant·es dans leurs démarches administratives : accueil et information, suivi personnalisé, inscription des étudiant·es internationaux, etc. Tout ceci en partenariat avec le tissu institutionnel local (CPAM, CAF, etc.).
L’industrie du Futur et le Campus des Métiers et des Qualifications à l’honneur
Pour conclure cet après-midi, Messieurs les recteurs et la délégation ont ensuite découvert le Centre Innovation de l’Université d’Évry.
Le Centre Innovation d’Évry se veut à la jonction des mondes : de la recherche et de l’industrie, du management et de la production, de la robotique à l’ergonomie et au design. Développé par l’université, il comprend le Campus des Métiers et des Qualifications ainsi que l’usine du futur.
Il permet de développer les liens avec le secteur privé et ouvre la possibilité de diffuser la connaissance entre autres par le biais de la formation. Enfin, il permet de s’interroger sur des sources d’autofinancement différentes pour l’université tout en préservant le modèle de Service public.